Trois expériences : les groupements d'achat en Italie ; la concertation et démocratie directe du gouvernement de la région de Tungurahua à l'Equateur et le renforcement des activités solidaires des femmes au Bangladesh.
Les groupements d'achat : ce sont surtout des associations des amis, familles qui s'organisent au tour souvent des valeurs : circuits courts, pas de marketing ou des emballages, alimentation saine et/ou biologique, limitation du transport, réduction de la pollution.
Le groupements d'achats (GAS en Italie) voici certaines chiffres présentées par Igrupp d'acquito solidale veneti 2011 :
- Ils représentant une croissance du 40% aux dernières 2 ans.
- Chaque groupe est entre 60 membres au minimum et 300 personnes au maximum.
- 42,6 % choisissent des finances éthiques dans leurs projets.
- 81,25% sont des organisations citoyennes prives et uniquement 18,75% sont soutenus par les pouvoirs publics.
- 39,7% sont à une distance maximale de 0,3 km des producteurs.
- Contrairement aux idées reçues la différence des prix est de moins -22,5% à des produits trouvés dans les supermarchés traditionnels.
- Ils favorisent des produits issus de l'agriculture biologique à hauteur de 68,1%, issus des démarches solidaires à 11,7%, du traditionnel au 10,3% et des démarches sociales au 8,8%.
- 90% sont des organisations gères par des bénévoles et volontaires.
Plus d'infos (document) : www.pactes-locaux.org/bdf/docs/eu2020.p_actes2oct2011doc.doc
La province de Tungurahua (équateur / infos sur la ville)
# Une démarche au croisement de 3 types de démocratie : Directe, participative et représentative. est expérimenté dans leur province depuis 2002 : comment un espace de dialogue et de parole avec le gouvernement et pour la responsabilisation de tous les citoyens.
Cette action s'est mise en place afin de résoudre des problèmes de gestion de la province : démarches partisanes, aucune participation des citoyens à l'affectation des ressources financières, réduire le "copinage" privé au détriment des politiques publics qui respectent le bien commun, cibles au mieux les besoins des citoyens.
Ils ont réussi ainsi à construire une planification intégrale base sur la diversité, la rencontre interculturelle et la transparence de l'utilisation des ressources. Ils ont défini ensemble une agenda : plan de développement local de 20 pages accessibles à toutes et à tous. Et de débattre ensemble sur ce qui les réuni et qu'est pour eux une distribution équitable et juste des ressources.
Comment ça s'organise?
C'est une assemblée constitué par 11 autorités élues et 22 personnes de la société civile (femmes, enfants et/ou jeunes, retraités, représentants des associations...)qui prend les décisions politiques. Un parlement sur les sujets de : l'eau / les personnes / le travail.
Des groupes de travail qui font des propositions sur des thèmes choisis par eux : environnement, économie, agriculture, tourisme, ...
Ainsi ils se rencontrent sur trois principes : co-responsabilité, représentativité, gouvernable.
Les décisions sont prises par le consensus.
Ils ont mis en place des espaces de discussion et de critique saine afin de s’améliorer en tant que sujet et dont en tant que groupe (ateliers de lidership, reconnaissance des qualités des autres, respect en soi et des autres, valorisation, pacte générationnel)
Et par exemple : On peut trouver au tour de la table des paysans et des représentants de la chambre de commerce. Ils redessinent ensemble le bien et les intérêts communs avant de faire leurs choix et de mettre en place des actions.
Soutien structurel pour renforcer les activités économiques solidaires des femmes au Bangladesh :
Leur site web : http://bnps.org/
Selon Rokeya Kabir il faut montrer des alternatives, mais elles doivent aussi changer. Elle était surprises du peu de parité sur certains sujets et la manque de représentation des femmes à certaines tables au Fiess 2011, mais aussi dans tous les espaces de décision actuel dans notre société. Où sont dont les femmes? quel est avoir la capacité de négocier avec l’État? Qui établi l'ordre du Monde?
Nous les femmes, nous voulons aussi changer le monde.
C'est important des politiques qui favorisent cela, qui permettent aux femmes d'obtenir des ressources.
En Bangladesh il y a 600 groupes solidaires dans divers lieux et diverses métiers, mais principalement dans des actions de proximité car l'exportation est organisé par des intermédiaires qui cherchent uniquement leur profit.
Ces groupes permettent aussi aux femmes la création et l'accès à des espaces de négociation. Elles sont une force et aujourd'hui beaucoup des hommes pauvres les sollicitent pour qu'elles se fassent porte paroles de leur situation aux moments de définir des politiques publiques nationales. Il y a 12 femmes élues aujourd'hui et c'est important car la majorité de la population au Bangladesh c'est de femmes.
Proxima estacion : la Esperanza !
