vendredi 21 octobre 2011

FIESS 19 oct 2011 : Recherche collective : Pratiques d'économie solidaire appliquées à la recherche

Recherche collective : Pratiques d'économie solidaire appliqués à la recherche :

A cette table ronde ont participé plusieurs chercheurs et chercheuses de l'économie sociale et solidaire (Marc Renaud, Mike Lewis, Marguerite Mendell, Benoît Lévesque, Leslie Brown, Ian MacPherson, Ana Dubeux), je ne vais pas traduire/transcrire les propos de chacun, mais plutôt ce qui pour moi est relevante aujourd'hui dans leurs questionnements.

Les questions de Mile lewis me semblent une bonne base :

- Est que c'est possible considérer l'université comment un Open Space ?

- Comment travailler avec une communauté des chercheurs d'une manière collective, diverse, participative, qui garde la curiosité et la liberté?

Selon Benoît Lévesque :> Au delà d'une méthode d'action/recherche on parlé ici des processus de recherche partenariat et participative.

Les actions sont des mouvements d'idées, utopies qui théorisent / Elles sont marqués par l'exemplarité et elles cherchent à diffuser des idées pour motiver l'engagement des acteurs / Elles sont des expériences complexes.

La recherche partenariat est pour lui des protocoles qu'assurent une continuité et consolident les agents pour le développement de ses expériences.

Pour moi, créer nouvelles alliances a été le propre de toute croissance de la pensée, car ils nous mènent d'avantage sur des nouveaux territoires et nos incitent à la prise des nouveaux risques. C'est définitivement in-confortable car il faut perdre un peu de sa vérité et négocier la différence.

Elles tiennent compte du capitale culturelle du réseau et permettent de valoriser l'ensemble des acteurs qui participent dans ses expériences.

Évidement influencée par la systématisation d’expériences (méthode latino-américaine de recherche sociale) et la poïetique (méthode de recherche artistique européen) ses productions théoriques permettent de rendre compte des particularités des actions et de laisser une trace dans l'histoire des groupes devenant aussi un outil de construction d'identité culturelle du groupe. Et un outil de réflexion pour ceux qui souhaitent à leur suite créer ou reproduire une expérimentation ou expérience.

Une recherche participative dans une communauté est aussi un défi, non seulement par l'entre-choc's des "Ego's" :) en acceptant les liderships ; sinon aussi, car il faudra se confronter à des temps, à une désaccoutumance et à la connaissance des uns et des autres. Le tout sans perdre les originalités des individus qui constituent le groupe établir des synergies qui nous amènent à une réciprocité.

Je retiens aussi le lien établi avec des étudiants, l'envie pédagogique que ses expériences de conceptualisation collective permettent ; car cela rend compte de nos cheminements de développement individuel et social.

Ces recherches peuvent aussi questionner des politiques publiques et motiver à la création des programmes institutionnels. Mais elles sont surtout des espaces de stimulation créative.

Nous sommes aujourd'hui à un croisement des chemins, nous tenons de plus en plus compte des processus et des complexités ! Nous sommes tous et toutes en transition...

Suggestions de lecture : résilience impérative

Voilà pour ma nuit Philo :) Solidaire <3