vendredi 23 avril 2010

Construire avec le coeur

Depuis que nous avons croise Bruno et Xavier nous avons voulu tomber dans la paille, un tout petit atelier blanc rempli de poussières de toutes les couleurs ne peut qu'être un bon compagnon pour nous. Mais c'est aussi le début d'une longue histoire d'apprentissage et de questionnements sur l'équité, le partage (quoi, comment, pourquoi...), le bâtiment, le battement...

Cette si charmante communauté qui bat dans ce voyage presque héroïque des douleurs partages, des rêves entrecroises qui font aussi leur tissus d'une utopie fragile et dans cette irrévérence que la caractérise comme une fiction prometteuse d'autres mondes possibles.

Ces 70 hommes et femmes et vieux et enfants sorties des rues de France, au rattrapes dans le voyage au bord de la route, au encore ses voyageurs perdus du chemin, ses nomades modernes qui mènent dans leur sac-a-dos tout ce de quoi avoir besoin et qui se posent pendant un moment pour accroches dans un roche reprendre l'air dans ce trajet qu'on appel parfois la vie.

Et pendant un moment revoir de se sédentariser, se dire pour quoi pas ici, se reterritorialiser soi-même avant d'attendre que la solitude envahisse l'espace vide et que nous efface les souvenir.

Oui, il s'agit des Cronopios et des Esperanzas... Cortazar, dis-moi, comment les cronopios auraient construit? Sans doute sans se prendre trop la tête avec des feuilles et des fleurs ramasses au bord du canal, au encore avec des déchets, des morceaux de roues de vélos abandonnes par des gamins devenus tristement grands et désireux des voitures, au encore avec de la paille du paysan d'à cote pour se souvenir des amours capables de se jeter ou pour venger les petits cochons du loup capitaliste qui garde le monopole du béton, sans doute aurait mis une lampe fait de bouchons en plastique ou ils auraient réutilisé du plastique...

Mais de quoi il s'agit, quand il s'agit d'un chez soi? Si les Esperanzas voudraient garder leurs souvenirs, les Cronopios feraient des grosses fêtes et inviteraient tout le village, laisseraient les portes ouvertes et marcha-rient tous nues en attendant leurs amant...

En tout cas, ce qu'est sur, c'est que la maison n'est que l'excuse pour avoir un petit point de référence dans la carte pour y revenir de nos voyages. c'est que la maison n'est que l'excuse pour la construire, pour la voir habite...

Pour certains, la maison est aussi une deuxième peau, tissus musculaire des cellules, vivante, protectrice dans notre fragilité d'os...

Depuis, on a rencontre d'autres, ulrich, bois et cie... demain ce sera les amazonails... Je n'ai pas encore fais le choix, mais sa viendra, j'ai besoin encore plus de temps, moi simple tortue pas dupe de la gentillesse des Cronopios lis entre tant le livre de Barbara Jones.